Ne jamais laisser ses affaires trainées à terre [PV: Evan]

Comment qualifier notre toute première journée de cours dans un tel lycée ? Surement d' impressionante, de fatigante, mais surtout de catastrophique !
Ne connaissant personne, Angela a du se tromper de classe au moins 5 fois aujourd' hui, c' est d' ailleurs pour ça qu' elle est arrivée en retard à presque tout ses cours. Heureusement pour elle, ceux-ci se terminaient bientôt et elle pourrait enfin découvrir sa chambre et faire connaissance avec ses colocataires.
La sonnerie tant attendue retentit, tout le monde se précipite en dehors de sa salle de cours, tous impatients de sortir de l' établissement, tous sauf Angela, qui elle, se retrouvre en face d' une nouvelle difficulté: trouver son casier. Le numéro 13 d' aprés les dires d' un des suveillants qui les avait accueillis le matin même. Tout d' abord elle avait été heureuse d' obtenir le casier portant ce nombre, puisqu' en Espagne il portait bonheur, mais elle se rendit vite compte que le chiffre fétiche ne lui venait pas vraiment en aide.
C' est aprés une vingtaine de minutes qu' elle tomba dessus par hasard. Soulagée, l' étudiante déposa son sac à terre et porta son attention sur le verrous qu' elle crocheta rapidement grâce à sa clé.
Cette jeune femme avait une habitude avec ses casiers, elle les personnalisait toujours de photos de ses amis, de sa famille et elle. Avec nostalgie, elle fixa sa préféré sur la porte, celle d' une trés bonne amie qui était restée en Espagne et à qui elle n' avait pas pu parler depuis son emménagement.

Constatant qu' elle avait terminé sa "customisation", Angela pivota sur elle-même afin de récupérer son sac. Apparemment quelqu' un avait trouvé la bonne idée de le prendre sans qu' elle ne s' en aperçoive.

-Y a qu' à moi que ça peut arriver, ça me saoule !!!

c'est ce qu' elle cria sans même s' en rendre compte.

Soudain, elle entendit derrière elle une voix masculine qui prononça ces simples mots:

-Ca se passe toujours de cette manière quand on fout ses trucs à terre !

Par prudence, Angela se retourna lentement et aperçut un jeune homme, plutôt séduisant, qui lui tendait quelque chose qu' elle reconnut comme son sac avec un sourire aux lèvres. Bien sûr, elle le récupéra, mais mit quelques temps avant de répondre d' une petite voix:

-Merci...c' est sympa...

C'était une journée plutôt ordinaire qui avait commencée à Waverly. Evan s'était levé sans grand enthousiasme avec une fatigue qui semblait s'alourdir de jour en jour et auquelle il n'arrivait pas à s'habituer. Que pouvait-il faire pour se débarrasser de cette insomnie qui s'était saisie de lui depuis qu'il avait quitté Londres pour New-York? Il jeta un regard morne vers son réveil et se rendit compte qu'il venait de rater son premier cours de la matinée. Cela ne l'atteignit absolument pas et c'est avec une nonchalence sans précedent que le jeune homme prit sa douche, s'habilla avant de quitter le dortoir à la recherche d'un café. C'est alors qu'en passant devant le tableau d'affichage, Evan apprit que les étudiants n'avaient pas cours ce jour là en raison d'une... Il passa une main sur son visage décomposé. Il n'avait même pas eut la force de comprendre les raisons, son cerveau semblait deconnecté. Il s'était donc levé pour rien? ><' Dire qu'il aurait pu faire la grâce-matinée. Il jeta un regard aux alentours, aucune trace d'étudiants du même cours que lui. Il fallait croire qu'ils étaient au courant mais bien entendu, il n'y en avait pas pas un qui pouvait le mettre au courant. Bon, il fallait dire que Evan ne facilitait pas la tâche et que trainant la plupart du temps seul, ce genre d'information ne pouvait que lui passer au travers. A présent qu'il était sûr de ne pas avoir cours, il pouvait retourner dans sa chambre...Non, s'était trop tard à présent. Il décida de se rendre à la cafeteria où il prit un café serré . C'était déjà ça, un peu mieux que le distributeur automatique en tout cas. Le jeune homme aurait très bien bien attendre d'aller en ville et entrer dans un café sur place mais il ne supportait pas l'affluence dans ce genre de lieu surtout en début de semaine. Ceci fait, il quitta le lieu et erra quelques minutes dans le couloir...

Il décida de faire un détour par les casiers, histoire de poser les livres et les cahiers qui pesaient lourd dans son sac et qui ne servaient alors à rien. Casier...n°... Arg...Il n'arrivait jamais à s'en souvenir. Après une minute de reflexion finalement, il se dirigea vers le n°24, y introduisit sa clef et l'ouvrit. Il y rangea ses affaires avant de refermer ce dernier et continuer sa route. C'est alors qu'il se prit les pieds dans ce qui semblait être un sac! Le jeune homme poussa un juron inaudible et jeta un regard aux alentours. C'est alors qu'il vit une personne au loin, une jeune femme de dos qui semblait postée devant son casier depuis un long moment. Ce devait-être le sien, elle n'y avait sans doute pas fait attention. L'espace d'une fraction de seconde, Evan se demanda si il ne ferait pas mieux d'emporter le sac et le cacher dans un coin, juste pour lui apprendre à ne pas le laisser trainer à l'avenir. Seulement, la jeune fille se retourna avec l'air de chercher ses affaires. Il la dévisagea furtivement et remarqua qu'il ne l'avait jamais vu auparavent. Elle devait sans doute être nouvelle... Il l'observa encore un instant sans qu'elle ne le voit. Assez mignonne il fallait l'avouer...mais pas dans le même genre que celle que l'ont surnommaient modestement "It Girls" ><' Continuant sur l'hypothèse qu'elle était nouvelle, Evan se décida à lui rendre son sac en se disant que ce devait être assez difficile pour elle ainsi. Depuis quand le jeune homme se souciait-il de quelqu'un? Oo Et bien aussi étrange que cela puisse paraître, cela arrivait...rarement mais tout de même.

Evan s'approcha donc de la jeune fille et lui tendit le sac non sans lui lancer une petite remarque. Il vit alors celle-ci relever les yeux vers lui pour finalement le remercier. Il se contenta d'hausser les épaules et poursuivit:

- Si je dis ça c'est pour toi. A l'avenir fait attention...Ton sac pourrait finir je ne sais où pour le simple plaisir de faire une farce à "la nouvelle". Enfin, je crois que tu es nouvelle...

Il la détailla avec son habituel regard sombre avant de jeter un regard au casier. Apparemment, elle était en train de le décorer...Ce ne pouvait être que ça, elle devait être nouvelle.