Christov Hughs*
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Date d'inscription : 19/06/2008
Un Hiboux de Warverly doit se réveler
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 | Sujet: Besoin de se détendre un peu { PV Angela }  Mer 25 Juin - 1:01 | |
| Une petite fille âgée de même pas douze ans se trouvait dans les bras de son grand frère, dans un parc qu’elle trouvait extrêmement beau, celui de son école. Même si la fillette y était déjà depuis presque deux ans, il lui était très difficile pour elle de ne pas trouver le parc encore plus beau, à chaque fois qu’elle y mettait les pieds. Tout autour d’elle, se trouvaient tous un tas de personnes, seules ou à plusieurs, dansant, riant, s’amusant quoi ! Sur le banc le plus ensoleillé de tous ceux se trouvant dans le parc, se trouvaient une petite fillette aux longes couettes. Ses cheveux étaient flamboyants, d’une intense couleur roux. Elle était assise sur un autre jeune homme, qui devait avoir environ deux ans de plus qu’elle, a en jugé par son fin visage. Les deux jeunes gens portaient tous les deux des vêtements très simples mais qui leur allaient très bien cependant : la fillette portant une robe rouge avec quelques fleurs orangées, et son grand frère portant simplement un jean bleu foncé, avec un tee-shirt blanc. De loin, on pouvait remarquer ses deux enfants, étant donné que la jeune rouquine parlait très fort, ou plutôt riait très fort, sous l’œil bienveillant de l’aîné de la famille. Alors qu’il était en train de la chatouiller, un ami à son frère était venu le voir, pour lui demander de venir avec eux au stade, histoire de s’éclater un peu. La fillette s’était alors arrêtée immédiatement de rire, ne voulant pas faire honte à son frère. Elle baissa également les yeux, pour ne pas regarder le grand garçon qui s’était avança vers elle, et elle commença même à se lever, pour se mettre toute droite, sur la terre ferme. Poliment, elle s’était alors éclipsée, et se dirigeait maintenant vers le parc de l’école. Elle savait bien que son frère ne pouvait pas passer tout son temps avec elle non plus, ayant aussi ses propres ami (e)s. Cependant, à chaque fois qu’il la quittait ainsi, la rouquine ne pouvait s’empêcher de ressentir un grand vide au fond d’elle, un vide que seul son grand frère pouvait combler.
Se dirigeant alors, comme une grande fille qu’elle était, en direction du lac de l’école, elle ne pris même pas la peine de se retourner ne serait-ce qu’une seule fois, pour voir si son frère la suivait, peut-être ayant changé d’avis. Une fois arrivée au bord du lac, elle avait alors regardé droit devant elle, ouvrant très vite ses grands yeux noisette. Tenant alors ses mains jointes devant elle, ses couettes volant légèrement avec le souffle du vent, elle regardait droit devant elle, ne pensant à rien en particuliers … Quand son frère n’était pas près d’elle, la jeune fille regardait toujours dans son passé, comme dans un livre ouvert. Elle se revoyait avec son frère, mais également avec son père, riant aux éclats, comme à chaque fois qu’ils étaient tous les trois réunis. Pas une seule fois cependant, elle ne voyait l’image d’une jeune femme, qui aurait peut-être put être sa mère. Cette dernière étant morte à la naissance de la jeune rouquine, elle ne l’avait donc jamais connu … Et tant mieux d’ailleurs ! Comment son enfance se serait-elle passé, avec une femme de plus dans cette famille ? Surement très mal, si vous voulez mon avis … Elle savait parfaitement que sa mère voulait avoir un deuxième fils, et non une fille, elle n’aurait vécue que dans l’ombre de son grand frère, vivant avec une mère qui ne l’aurait jamais sans doute aimée … Mais heureusement, maintenant, elle avait connu ce que le mot amour avait signifié, à l’aide de son père et de son frère … Au moment où elle repensait à tout cela, elle eut alors la peur de sa vie, elle trébucha soudainement dans le lac qui se trouvait devant elle. Ne sachant pas nager, elle se noya dans d’atroces souffrances.
Alors qu’une vie venait de s’éteindre, une autre vint s’allumer, ou du plutôt, se réveiller. En effet, dans un des dortoirs de la célèbre université de Waverly se trouvait un jeune russe, dont jamais personne n’arrivait d’ailleurs à retenir le prénom : Christov. Etait-ce si compliqué que cela ? Non, bien sur que non, et pourtant, personne ne le retenait. D’ailleurs, personne n’était au courant qu’un russe étant dans l’école. Etant un jeune très discret, le jeune homme n’aimait pas tellement se faire remarquer … Enfin … se frottant alors frénétiquement ses lourdes paupières, le jeune Hughs repensa alors à ce rêve qu’il venait de faire, le même rêve qu’il faisait depuis des mois et des mois. Jamais, il n’avait connu pire souffrance que celle qu’il vivait tous les soirs, jamais. Et pourtant, le pauvre garçon en arrivait même à ne plus savoir comment faire pour dormir en paix … La même jeune fille aux longues couettes rousses venait le hanter sans arrêt, mais le pire dans tous ça, c’était qu’il n’avait jamais connu une telle petite fille, qui lui ressemblait ainsi. La seule personne qui était susceptible d’être cette jeune fille là, se trouvait être sa mère. Or, il n’avait jamais connu sa mère, cette dernière l’ayant abandonnée à la naissance. Son père ayant également disparu, il ne l’a connu que les trois premières années de sa vie, les plus belles d’ailleurs. Il a toujours vécu avec son grand père paternel, qui lui a d’ailleurs mené la vie dure … Enfin … Reprenant alors ses esprits, il regarda tout autour de lui : ses deux colocataires semblaient tout deux dormir à point fermés, les volets étaient encore tirés, un très faible rayon de lumière lui parvenant ainsi au niveau du torse. Christov se leva alors péniblement, avant de se rendre directement dans la salle de bain, dans l’intention d’y prendre une bonne douche, histoire de lui changer les idées.
Une bonne dizaine plus tard, le beau brun sortit donc, une serviette sur son épaule. Ses amis dormant toujours, il prit alors soin de sortir sans faire le moindre bruit. Ayant la possibilité de sortir en ville aujourd’hui, comme c’était dimanche, il se dit que peut-être, c’était la meilleure des solutions à faire … C’est ainsi que pendant près d’une heure, le jeune russe marcha d’un pas lent mais serein, à travers tout New York. Il s’arrêta enfin, trop fatigué pour continuer, tout près de la plage de la ville. N’ayant rien d’autre à faire, le jeune homme décida alors de s’y arrêter quelques moments, ces moments se transformant alors en heure. Christov ne savait pas exactement combien de temps il avait dut rester là, assis près de la mer sur un tas de rocher, mais en tout cas, il n’avait pas vu le temps défiler … Il se sentait si bien, le vent caressant son doux visage, ses pieds confortablement installé entre deux pierres, qu’il n’avait plus l’intention de partir … même si au bout d’un moment, il en serait tout de même forcé, surement par la nuit. S’étant habillé très légèrement, une simple chemisette blanche avec un pantacourt gris, il ne s’apercevait même pas que le soleil commençait de plus en plus à se faire montrer, révélant alors une chaleur insupportable. Pour lui, rien n’avait plus d’important. On était si bien, quand on était seul. | |
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